Un proverbe dit « qu’il vaut mieux être seul que mal accompagné ». C’est parfois véridique, mais lorsque la porte se referme derrière vous le vendredi soir et que l’on sait que l’on ne verra personne jusqu’à l’arrivée au bureau le lundi matin l’on peut vraiment parler du dilemme de la solitude.
Les personnes imaginent généralement que c’est la belle vie de vivre isolé sans attache. Que cela permet de faire des choses extraordinaires, comme de faire la bamboche toutes les fins de semaine, de se relaxer des heures entières dans un bain moussant avec en musique de fond une bonne playlist, de se prélasser sur un transat avec un bon livre au soleil ou d’avoir le lit pour soi tout seul ! Quelles imaginations !
Le véritable dilemme de la solitude peut être le choix du plat surgelé du soir ou la série télévisée devant laquelle l’on va passer de longues heures. Comme vous pouvez le constater, c’est très loin d’être excitant.
Avec les nouveaux outils de communication, l’on peut skyper, twitter, facebooker, snaptcher, instagrammer, et même Messenger. Néanmoins une fois le téléphone déchargé ou éteint l’on se retrouve seul avec soi-même.
À ce moment précis, il n’y a que deux décisions qui s’offrent à vous. Soit vous vous laissez totalement abattre et attendez patiemment le lundi matin et dans ce cas-là elle est extrêmement pesante, soit vous choisissez que l’isolement puisse être un bienfait qui n’entravera d’aucune manière votre manière de vivre, et, si nous la traitons comme une alliée, elle devient aussi légère qu’une caresse de l’être aimé.
La solitude et la liberté lorsqu’elles sont décidées et non subies se complètent pour ne former qu’un seul vocable : la soliberté.
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